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Pour aller plus loin

Remontons l’histoire pour découvrir l’origine de cette technique :

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Dans une période encore assez proche de nous, l’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT) étant largement répandu chez les vétérans des différentes guerres, il a motivé la recherche de traitements efficaces dont la TERV.

Recherche justifiée, on le comprend aisément par une impossibilité d’exposition dans la réalité.

Ainsi à partir de 1999, le premier essai de TERV sur un individu fut mis en place, suivi d’une étude contrôlée, concernant des vétérans de la guerre du Vietnam. Ces sessions incluaient un environnement virtuel ressemblant au paysage du Vietnam (jungle tropicale, rizières et rivières) où le patient était entièrement libre de se déplacer et d’agir en temps réel.

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L’ensemble des critères démontrèrent une réduction significative de l’anxiété et des réactions d’évitement ainsi que le passage de l’état sévère à l’état modéré sur les échelles, même si les patients souffraient toujours.

La recherche a également attesté d’un effet thérapeutique significatif par rapport au groupe témoin.

Les vétérans de guerres plus récentes comme celle en Irak ont également bénéficié de la TERV avec une réduction significative de leur anxiété et de leurs symptômes de stress post-traumatique.

 

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Depuis trois décennies :

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La majorité des études cliniques attestent d’une efficacité significative de la thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV) dans le traitement des différents troubles mentaux sur la plupart des sujets testés qu’ils s’agissent de phobies, de trouble anxieux généralisé, d'addictions…

Bouchard 2022,Valmaggia 2016, Powers 2008, Riva 2004...

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Mode d’action :

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Pourquoi le cerveau réagirait de façon crédible à des stimuli qui ne sont pas réels, et pourquoi il pourrait entraîner des changements réels et à long terme ?

La réponse est dans l’explication du fonctionnement du cerveau et de la conscience dans les séquences neurobiologiques.

Il est scientifiquement démontré que les émotions sont stimulées environ 7 à 8 millisecondes avant l’analyse logique et de manière très rapide.

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Par exemple, quand quelqu’un parle, il réfléchit à ce qu’il va dire quelques millisecondes après avoir commencé à parler.

La conscience est toujours présente mais tout en ayant ces quelques millisecondes de retard.

Le cerveau humain fonctionne de cette manière continuellement.

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Le principe de la réalité virtuelle est de pouvoir utiliser cette fenêtre d’opportunité émotionnelle pendant laquelle le système limbique du patient va traiter l’information comme si elle était réelle.

Le cerveau est en quelque sorte berné, car la conscience arrive « tellement » tard que la partie émotionnelle du cerveau entre déjà en jeu et traite l’information comme si elle était réelle. 

Ce mécanisme puissant explique les fortes réactions émotionnelles à la TERV que l’on peut parfois observer chez certains, notamment dans les cas de troubles anxieux ou d’addictions.

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