Le transfert :

Il fait partie des deux piliers de la psychanalyse, avec l’inconscient. 

Le transfert est le moyen pour le patient, d’aller retrouver la perception qu’il avait à l’âge enfant, en retrouvant les circonstances de l’enfant qui ont déclenché le problème.

Le patient, dans l’analyse, va constater que ses émotions ressenties aujourd’hui, sont celles ressenties au moment du traumatisme, donc elles sont disproportionnées pour le moment présent. Et c’est cela qui va permettre, non de guérir, mais de diminuer le mal-être pour lequel le patient est venu consulter.

 

Avec l’attention flottante, qui symbolise une ouverture d’esprit de l’analyste, de façon à pouvoir accueillir l’expression de l’inconscient du patient, l’analyste pourra aller au-delà de la parole.

Cet espace libre permettra les échanges les plus intimes, tout en préservant la pudeur de chaque protagoniste. Il s’instaurera une relation de confiance dans les deux sens entre analyste et analysant, chacun apprenant de l’autre.

Ainsi, par ce processus de transfert, il sera possible de traiter une problématique refoulée inconsciente.

 

Le contre-transfert :

Il s'applique à l'ensemble des réactions inconscientes de l'analyste envers le patient et plus particulièrement au transfert de ce dernier.

Le contre-transfert existe toujours mais il est bon d'avoir conscience de ce qui se passe en soi vis-à-vis du patient et de ses émotions pour être plus efficace dans la relation.

Ainsi, le contre-transfert n’a pas à être plus redouté ou évité que le transfert, d’ailleurs, il ne peut être évité. Il doit plutôt être détecté, contrôlé dans une certaine mesure, et parfois il pourra être utilisé pour favoriser le travail analytique.

 

On peut même dire que le contre-transfert devient l’élément central de la démarche psychanalytique dans le sens où l’analyse est un processus intrapsychique qui n’est perceptible que de l’intérieur du psychisme des deux protagonistes.

Ainsi, le contre-transfert est l’espace même qui s’offre à l’expression du transfert.